Protéines laitières
Protéines en poudre laitières : sont-elles encore un choix pertinent ?
Au début des années 2000, les protéines en poudre laitières, et en particulier la whey et la caséine, étaient considérées comme les sources de protéines de référence pour les pratiquants de musculation. La caséine représente environ 80% des protéines du lait, tandis que la whey en constitue environ 20%.
Ces deux types de protéines ont souvent été opposés en raison de leurs vitesses d'assimilation distinctes. La caséine, protéine à digestion lente, était classiquement recommandée avant une période de jeûne prolongée, comme avant le coucher. La whey, protéine à digestion rapide, était quant à elle conseillée autour de l'entraînement, et particulièrement en post-entraînement, moment où les besoins en protéines sont accrus.
L'engouement pour les protéines laitières s'expliquait notamment par de nombreuses études qui suggéraient leur supériorité pour la prise de masse musculaire par rapport à d'autres sources de protéines. Ces études ont contribué à forger leur réputation et à les placer au centre des stratégies nutritionnelles en musculation.
Cependant, des recherches plus récentes ont montré que d'autres sources de protéines, notamment végétales, pouvaient rivaliser avec les protéines laitières en termes d'efficacité pour la synthèse protéique musculaire. De plus, la question de la contamination croissante des aliments, y compris les produits laitiers, incite à diversifier ses sources de protéines afin de limiter l'exposition à des contaminants spécifiques.
Dans ce contexte, les protéines en poudre laitières restent une option intéressante pour les personnes qui les tolèrent bien et qui consomment peu de produits laitiers par ailleurs. Elles peuvent alors contribuer à compléter l'apport en protéines et en calcium. Néanmoins, il est important de les intégrer dans une alimentation variée et équilibrée, et de ne pas les considérer comme la seule et unique source de protéines valable.